Amazigh
Chapitre 1 :
J
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e me
prénomme Marwa. Je suis brune aux yeux clairs. J’ai treize ans. Issue d’une
famille plutôt modeste, j’ai eu la chance de m’instruire en allant à l’école.
J’ai deux sœurs plus âgées que moi (et plus énervantes) : Sara a quinze ans
et Yasmine a dix sept ans. J’habite en Tunisie, dans la capitale Tunis. Mes
parents sont originaires d’Algérie, peu présents, leur travail occupe la
majorité de leur temps. Et on ne peut pas dire que quand ils sont là, je
m’entends très bien avec eux…
Chapitre 2 :
Q
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uelques
années plus tard…
Un jour, expliqua ma mère, « nos
deux métiers à ton père et à moi, ne pourront pas satisfaire tous tes désirs et
tes besoins, c’est comme ça, simple progrès industriel. »
Cette
phrase, que me répétait tout le temps Maman, me trotte sérieusement dans
l’esprit. Et moi, ignorante, lui
répétais tout le temps : « Oui, oui ne t’inquiète pas ». Je ne
me doutais pas que mes deux parents finiraient « en bas de
l’échelle ». Tout a commencé, un jour qui semblait tout à fait normal. Mes
deux parents tenaient un restaurant ouvert 24h/24, avenue Bourguiba. Ce jour
là, un inspecteur de la propreté était venu vérifier notre restaurant et, jugeant
qu’il n’était pas assez bien pour lui, ordonna sa fermeture. Peu à peu, les
économies de mes deux parents s’épuisaient… Et puis vous connaissez la suite,
plus d’argent, plus de nourriture, plus d’école ! Il fallait que
j’intervienne…
Chapitre 3 :
14 décembre 2010
C
|
e fut
le grand jour, le grand départ, le début de la grande aventure de Marwa.
« Le début de la fin » songea-t-elle. Elle ne faisait pas cela par
volonté, volonté de fuir… Non ! Elle était contrainte à quitter les lieux,
tout comme ses sœurs, à cause du licenciement de ses deux parents. Marwa était
bien trop attachée à sa maison (plus ou moins chaleureuse) pour prendre une
telle décision.
Elle commença à faire ses valises.
Marwa n’était pas du genre à n’emporter que le strict minimum. Tout pouvait
être utile pour elle. Que se soit son livre préféré « Orgueils et
Préjugés » ou encore sa peluche d’enfance. Donc, après plus d’une heure et
demie, elle sortit de son foyer.
Un minimum d’argent s’imposait. Elle
décida donc de faire quelque chose d’effroyable
d’ « intolérable » comme dit son père : voler, dérober de
l’argent. Elle décida donc d’aller au magasin de musique de M. Atila. M. Atila
était vraiment quelqu’un de bien, peut-être un peu naïf, certes, mais très
gentil. Cela déchirait le cœur à Marwa de devoir le voler. Ils étaient
tellement complices, qu’un jour, M. Atila avait révéler la cachette de la clé
qui ouvre la caisse enregistreuse dans laquelle il met de l’argent. Coup de
chance, il n’était pas là. Marwa décida enfin d’entrer et déroba une quantité
très importante d’argent.
1
Janvier 2011
A
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fin
d’arriver à bon port, Marwa décida de faire appel à un passeur pour aller en
Algérie. L’Algérie était un très beau pays d’après ses parents (qui avaient
grandi là-bas) et cela a toujours était un rêve pour Marwa d’y aller. Les
habitants sont très gentils, très accueillants, c’est le plus grand pays du
Maghreb, mais bien entendu il faut avoir une situation financière. Ce qui
n’était pas le cas de Marwa qui a dix neuf ans, et qui, comme n’a pas passé le
BAC ne peut ni travailler, ni continuer ses études. Donc une fois le Passeur
présent, elle le paya avec l’argent dérobée, ce qui était très risqué. On ne
peut pas dire que le Passeur était comme un père pour Marwa car il était
ignoble, effroyable, et tellement violent. Ce fut la pire semaine de la vie de
la jeune fille. D’abord, elle tomba gravement malade. Personne ne s’occupa
d’elle et elle fut dans un état ignoble, détestable. Elle frôla réellement la
mort. Son visage était, non seulement très pale mais aussi très sale. Le
passeur ne faisait vraiment pas attention à elle. De plus, son hangar était
très effrayant. Et puis un jour,
MIRACLE, elle était totalement guérie sans aucune séquelle. Marwa connut à
présent la véritable valeur de la santé…
Chapitre 4 :
8 Janvier 2011
A
|
près
deux jours entiers de voyage, Marwa arriva enfin en Algérie, et trouva un
travail dans un magasin de musique (sauf que cette fois, ce n’était pas celui
de M. Atila), il se trouvait que M. Alami cherchait une
assistante et que Marwa était la personne idéale. Tellement idéale qu’après
moins d’une semaine, Marwa et Monsieur Alami furent mariés. Et puis après
quelques années, ils fondèrent une famille. Marwa rendait très souvent visite à
ses parents et elle leur donnait de l’argent. Elle eut même le courage d’avouer
sa grave erreur à M. Atila et même de le
rembourser.
Ghita
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