dimanche 22 mars 2015

L'Odyssée d'un Omar

L’odyssée de Omar

Bonjour, je m’appelle Omar et j’ai 26 ans. Je vis au Maroc, à Inezgane. J’ai une passion pour le football, j’me débrouille assez bien. J’y joue toujours avec mes amis, mais je suis aussi un sans emploi comparé à mes 2 sœurs et a mon frère qui eux, ont poursuivi leurs études. Je n’ai jamais vraiment aimé l’école, donc, j’ai préféré l’arrêter au lycée mais mes parents n’étaient pas du tout fiers. Ils me faisaient la morale à chaque fois qu’ils avaient l’occasion.




Le dialogue
Je reviens à la maison, essoufflé après avoir joué au foot toute la journée avec mes amis, quand soudain, ma mère me cri :
- Enfin revenu Omar, il est 23 h ! Pourquoi toujours faire ça ! Chaque fois tu reviens sale, la nuit, à me jeter tous tes vêtements à laver puis tu vas dormir.
Je réponds :
- Oui oui, je sais …
Elle répond :
-  Mais oui, bien, sur toi, tu sais toujours tout, hein ? Peut être pour ça que tu n’as jamais voulu poursuivre tes études. Pourquoi tu n’es pas comme tes sœurs et ton frère qui eux, pensent à moi et, veillent à ma bonne santé. Ils sont ma fierté alors que toi !

TU NE SERS À RIEN !!!
Je réponds énervé :
- Arrête de me comparer ! Je suis comme je suis ! T’es toujours négative, je vis ma vie comme je veux maintenant LA-CH-E-MOI !!!!
Elle répond :
- Tu as 26 ans et tu es toujours dépendant de nous, alors, il faut suivre les règles de la maison dorénavant .Tu rentreras toujours tôt et tu laveras tes vêtements toi-même.
- Mais... Mais maman, j’ai 26 ans, je ne suis plus petit !
- C’est vrai, tu as 26 ans, tu es un homme, comporte-toi comme tel
Je rentre dans ma chambre et je réfléchis à ce qu’elle ma dit et  je décide de partir de la maison.
Je me souviens de mon amis Hmed qui est partit en Italie et j’irai lui demander des contacts pour mon grand et long voyage


DEPART
Après avoir appelé Hmed, ce dernier lui donna le numéro d’un passeur très cher et donc il ne l’appela pas. Autre problème, il se trouve qu’Inezgane est au sud du Maroc  alors qu’il voulait aller à Tanger pour prendre le bateau mais qui se trouve au nord du Maroc. Heureusement, il s’était  rappelé que, quand il était petit à Mohammedia lors d’une sortie scolaire, il avait appris à construire un bateau. Il décida donc de l’utiliser pour aller en Italie.
Il avait pensé aussi à ses amis, qui eux aussi, voulaient migrer en Italie et alla les chercher. Othmane, Adam, Mohammed Ali, Ali, Abd El Moughit et  Aissa. Il les réunit  et commencèrent la route et heureusement, Adam avait volé de l’argent à ses parents. Sympa, Il offrit des billets de bus à tout le monde.
Arrivés au bus, il n’y avait pas assez de place pour Ali et Mohamed Ali. Ils rentrèrent donc chez eux. Ils ne restaient que 5 personnes. Un problème ne vient jamais seul, après 100 Km, le bus tomba en panne. Ils oublièrent aussi la barque mais heureusement que Ali et Mohammed Ali la ramenèrent après les avoir suivi grâce à un taxi. Après une courte réflexion, ils avaient décidé de ne pas rentrer chez eux. Ils continuèrent depuis Larache la route à pied. Ils crevèrent de faim et de soif  mais ils réussirent à arriver. Adam, monsieur billet cadeau, avait encore un peu d’argent et ils avaient acheté à manger. Ils étaient enfin réunis.
Nous posâmes le bateau sur l’eau. Ils grimpèrent tous.

LE VOYAGE
Le bateau avança 10 Km quand Adam vomit. Il avait le mal de mer. Pire, c’était un gros problème arrivés au 50ème Km :
- Attendez les mecs, je rêve ou … IL Y A DES REQUINS !!!!
Nous étions paniqués et heureusement j’eus le reflexe de prendre la rame et de viser. À force de taper, ils finirent par partir. Nous étions tous content mais soudain UN REQUIN SURGIT DE L’EAU ET DEVORA  une partie du bateau.
Le bateau commença à chavirer. Nous étions en larme de peur que le requin nous mange quand Abd El Moughit dit :
- Nous devons continuer le voyage avec nos propres moyens.
Nous étions tous affamés et malades. Nous soufrions tous.  Aissa dit :
- J’en peux plus. Je suis malade. J’ai faim. J’ai soif. J’ai sommeil et j’ai peur que les requins attaquent encore une autre fois. On peut faire quoi là ????!
Ali dit :
- Vous croyez vraiment qu’on va s’en sortir ?????
Je répondis très déterminé :
- Bien sûr qu’on va s’en sortir. On résiste encore un peu  de temps, je crois qu’on y est presque !
Mohammed Ali dit :
- T’inquiète pas. On va tous s’en sortir. Vous pouvez dormir, j’prends la garde maintenant.
Pendant notre sommeil, Mohammed Ali nous réveilla une fois parce qu’il avait cru que nous étions perdus. 
QUAND SOUDAIN NOUS APERÇUMES LA TERRE !!!!
Nous étions surexcités de voir la terre. Nous criâmes de joie. Ça faisait tellement longtemps que nous attendions cet instant. Malheureusement, le rêve est un court instant. Au moment au nous posâmes les pieds sur terre, nous courûmes à une grande vitesse, vers un restaurant. Après avoir été ravitaillés, nous allâmes composer notre équipe de foot dont nous avions toujours rêvé. Nous étions la meilleure équipe de l’Italie et nous étions mondialement connus et riche. Nous avons gagné une infinité de match. Nous étions les champions. À chaque fois que nous pensions à nos parents, on leur envoyait beaucoup d’argent et quand nous rentrâmes à la maison, mes parents étaient très fiers de ce que j’étais devenu. Mon retour les rendait encore plus heureux. Mon frère qui était resté et avait eu son bac était jaloux de mon succès mondial. Nous avions été la fierté de tout le Maroc.



Omar Ikched

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