jeudi 26 novembre 2015

L'aquathlon de Rabat, toute une histoire pour Hamza



La voiture de ses parents était déjà démarrée. Il descendait sa petite valise. Ah ! sa sempiternelle petite valise. Elle était noire, discrète et pratique. Il aimait bien l'emmener avec lui, mais aujourd'hui, il éprouvait une certaine répugnance à la soulever, comme s'il s'avançait vers un bourreau, et il livrait l'arme qui allait s'abattre sur sa tête. Il se retrouva soudain dans la voiture qui allait l'emmener à la gare:
"Alors, lui dit sa mère, comment te sens-tu? Prêt pour battre tes concurrents à plate couture?"
Il ne répondit pas, nonobstant entièrement cette remarque. "Je n'y arriverai pas, c'est Impossible que je gagne, IMPOSSIBLE!" se dit-il en son for intérieur. Après trois minutes de route, Hamza se trouvait déjà à la gare. Il faisait toujours noir, et la couleur orangée des réverbères donnait un aspect lugubre à la rue. Lorsqu'il entra dans la grande salle, elle était déserte. Il eut alors un mauvais pressentiment. Et quand il vit le tableau des départs, il remarqua avec effroi qu'il avait raté le train de vingt minutes :
"Maman, s'écria-t-il, on est en retard de vingt minutes !
-Mais ce n'est pas possible ! Je suis pourtant sûre que ce train devait partir maintenant, j'en suis absolument certaine ! Il y a sûrement une erreur !
-Bon, mais que peut-on faire maintenant?
-Je ne vois qu'une seule chose à faire, je vais t'emmener à Rabat tout de suite...

  L'entrée de Rabat était visible. La peur lui broyait les entrailles. Lorsqu'il arriva au lieu de la compétition, il trouva le professeur qui l'attendait avec Valentin. Il paraissait très contrarié et impatienté:   
"Hamza, le gronda-t-il, ne t'avise plus de me refaire ça, mais ce n'est plus le moment de s'attarder; va te préparer, et vite. La compétition va commencer."

  Il était sur le plongeoir. Il plongea. Il nagea aussi vite que ses muscles lui permettaient, comme si le diable était à ses trousses. Il avait distancé tous ses concurrents sauf un : Valentin. Il finirent leurs longueurs en un temps record et commencèrent à courir. Valentin et Hamza avaient exactement le même niveau. Soudain Hamza trébucha mais Valentin l'aida à se relever. "Merci", murmura-t-il et ils finirent tous deux leur course ex-æquo en trottinant. Ils se partagèrent le trophée...

Moutie, El Ansari, Himi, Chellah.  
5ème 1

lundi 19 octobre 2015

Un commentaire avant l'heure !


L’Art n’est-il qu’un divertissement ?

            L’Art est un des passe-temps les plus appréciés, que ce soit jouer du piano, faire du théâtre ou bien danser. Tous les moyens sont bons pour ne pas s’ennuyer. Mais l’Art ne sert-il qu’à « passer le temps » ?
            Tout d’abord, pratiquer un art, quel qu’il soit, nous permet de rompre avec la vie quotidienne, de nous évader, de voyager. Pendant que nous peignons ou bien que nous jouons d’un instrument de musique, par exemple, tous nos tracas et nos soucis de la vie quotidienne disparaissent pour laisser place à un moment de sérénité et de calme.
            En revanche, l’Art sert aussi à transmettre l’expérience, à perpétuer le souvenir de l’Histoire. En effet, une œuvre dans la mesure où elle traverse le temps est en quelque sorte notre mémoire du passé. Par exemple, « Le journal d’Anne Franck » nous permet de partager le quotidien de cette jeune fille cachée au cours de l’occupation des Pays-Bas par l’Allemagne nazie. Les artistes, grâce à l’Art, transmettent les évènements du passé à ceux qui ne les ont pas vécus et témoignent de leur temps. En effet, Maupassant dans ses nouvelles comme « Aux champs » et « La Parure » nous représente la société du XIXème siècle. Quant à Jacques-Louis David, il illustre dans son tableau « Le sacre de l’Empereur Napoléon » un des évènements historiques qui marquèrent la France.
            De plus, l’Art permet aussi de dénoncer des crimes et de défendre des valeurs fondamentales en informant les générations futures et en faisant appel à leurs émotions et à leur réflexion sur des sujets qui révoltent les artistes : c’est l’Art engagé. Victor Hugo avec « Le dernier jour d’un condamné » dénonce la peine de mort et agit pour sa suppression. Et avec « Très de Mayo », Goya met en scène l’exécution des Madrilènes tombés aux mains de l’armée Française pour dénoncer la tyrannie de cette dernière et donc défendre la liberté à laquelle un peuple a droit.
             Enfin, l’Art est aussi le témoin d’une culture ; il nous renseigne sur les mœurs, coutumes et goûts d’une civilisation. Dans le roman « Contes et légendes de la naissance de Rome », Laura Orvieto nous parle de la fondation de Rome, de la civilisation qui y vivait, de ses coutumes, des guerres romaines, du règne de Romulus … comme l’a fait Tite Live dans ses écrits « Histoire de Rome depuis sa fondation ». Ou encore la toile d’Augustin Lesage nommée « La Moisson égyptienne » qui témoigne des anciennes techniques et de la vie agricole de ce pays et qui nous montre les différentes plantes cultivées à cette époque.                                             
             Pour conclure, l’Art n’est pas seulement un passe-temps qui permet de se divertir, il sert aussi à transmettre l’expérience en nous montrant et en nous racontant des évènements historiques ayant marqué des peuples. Il permet de dénoncer des crimes, de défendre des valeurs fondamentales et enfin il nous renseigne sur des civilisations.
Ibtissam Bakchich
                                                                                                                                                               3ème1

mardi 6 octobre 2015

Une île, un souvenir.

Mon jour des merveilles
J’ai vécu le jour des merveilles lorsque j’avais sept ans.Je venais d’emménager sur une île.Vous voyez ce genre d’île, là où la chaleur règne toute l’année, entourée d’eau turquoise, de poissons multicolores et de coraux, située dans l’océan Indien. Cette île s’appelle Mayotte.
Ce jour là, je rentrais de l’école quand je vis un bateau dans mon jardin, je courus voir mon père pour lui demander ce qui se passait.
« J’ai acheté un bateau. Ça te dirait de faire un tour ? » me demanda-t-il.
Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voilà dans le bateau mon frère, ma sœur, mon père et moi.
Mon père venait d’arrêter le bateau au beau milieu de l’océan lorsque nous vîmes une vingtaine d’ailerons de dauphins s’avancer vers nous. Ils sautaient dans tous les sens et nous offraient un splendide spectacle . Une vague de bonheur m’envahit. « Vous voulez nager avec eux ? proposa mon père.
-Oui ! » criai-je dans l’euphorie.
Mon frère, ne sachant pas nager, et ma sœur, ayant peur, étaient restés sur le bateau.
En deux temps trois mouvements , mon père et moi étions dans l’eau, nous nagions à leur rencontre.Je m’approchai tout doucement de l’un d’entre eux pour le caresser.Il n’y a aucun mot pour décrire ces sensations. Sa peau était douce et rugueuse à la fois, une texture que je n’avais encore jamais touchée, une texture très agréable. Rien que de vous en parler j’en ai les frissons.
Je nageais tranquillement avec les dauphins quand je sentis une main me tapoter l’épaule.Je regardai derrière moi, une raie manta géante, qui faisait quatre fois ma taille, s’avançait vers moi, la bouche ouverte prête à m’avaler. Elle était impressionnante. Je me décalai doucement vers la droite pour la laisser passer. Au bout d’une trentaine de minutes, mon père me fit signe de remonter, c’était l’heure de rentrer.
Aujourd’hui je réalise la chance que j’ai eue car peu de gens ont nagé avec des dauphins en liberté. Maintenant que je vis loin de la mer je réalise à quel point elle me manque.
Ce n’est que lorsqu’on n’a plus quelque chose qu’on réalise combien ça compte.  

Mélissa SABUCO. 3ème. 2015.

vendredi 4 septembre 2015

Le (crayon) Le stylo


Le stylo c’est l’amitié,
la communication.
Le stylo, c’est parler,
à sa propre façon.
Le stylo c’est créer,
l’art des nations.
Le stylo fait aimer,
toutes les passions.
Le stylo, c’est écrire,
sans modération.
Le stylo, c’est guérir, 
un antidote, une potion.
Le stylo, c’est dessiner,
comme son cousin le crayon.
Le stylo c’est rouge, vert,
parfois même marrant.
Le stylo c’est la poésie,
la prose, la chanson.
Le stylo c’est universel,
c’est je, nous et on.



Med Ali MOUTIE.
6ème 3.

samedi 13 juin 2015

Fin d'année, ecrire pour s'amuser : une scène, une description et une partie en vers... mais écrire sur quoi !



 Des élèves de cinquième ne sont pas d’accord sur le choix d’une histoire à écrire. 

Yahya : J’ai une idée, si on faisait une histoire sur …
Tout le monde : Ah ouais, sur eh …
Ismaël : Attendez, se tournant vers Sonia,  Pourquoi Patrick ?
Sonia : Parce que …
Foucauld : Sois plus claire.
Sonia : Ok, parce qu’il est drôle, mignon, en plus il est rose et c’est une étoile de mer.
Yahya : Je suis d’accord, en plus il cache tout le temps des choses dans son nombril. Mais, je préfère Hugo.
Océane : Pourquoi Hugo ?
Yahya : Je l’aime bien car il est gros, très gros. En plus, il est un peu cultivé.
Ismaël : C’est vrai, mais Vomito c’est mieux. Il a une petite tête et un ventre plat puis, dès qu’il voit de la nourriture, il se gonfle, il devient vert et il vomit.
Foucauld : Ouais. Mais, pourquoi pas Titeuf ?
Imane : Que veux-tu dire ?
Foucauld : Bah, il est intelligent, très beau. Il a de l’humour et il est très amoureux ce qui veut dire qu’il a un cœur.
Yahya : En parlant de la même histoire, j’aime bien Nadia.
Sonia : Ouais moi aussi, en plus elle est moche.
Yahya : Et ses lèvres on dirait des crevettes
Océane : Moi, je propose Voldemort.
Ismaël : Moi, je n’aime pas.
Océane : Mais si ! Voldemort est grand et mince. Il porte une affreuse robe noire. Il a de longs doigts fins. Deux fentes au milieu du visage lui servent de nez. Il est égoïste et n’hésite pas à tuer pour faire ce qu’il veut.
Imane et Sonia : Vous savez quoi, on va faire une histoire sur les mangas !
Foucauld : Mouais…
Imane : Mais si, écoute :
Les mangas c’est fantastique,
Avec les images, c’est magnifique.
Fairy  Tail ou Naruto.
Bleach  ou Toruko.
Allez, avouez, ce n’est pas idiot !
Yahya : Si, c’est idiot.
Imane : j’ai une idée, et si on faisait une histoire avec tous nos personnages ?
Tout le monde : Oui ! Bonne idée.

Imane, Océane, Yahya, Foucauld, Sonia, 
Vendredi 12 juin 2015 

jeudi 21 mai 2015

Un monsieur Badin au LFPV.



Un retard, Des excuses très vraisemblables:

Couscous essoufflé toque à la porte de la classe de Monsieur Braguette
M. Braguette : Hé ! Coucous ! Vous ne pouvez plus rentrer en classe maintenant ! Il est trop tard !
Couscous : Désolé monsieur Barquette ; mais …
M. Braguette : BRAGUETTE ! l’interrompant
Couscous : Désolé monsieur Baguette mais….
M. Braguette : mais vous êtes sourd ! C’est BRAGUETTE ! l’interrompant une nouvelle fois
Couscous : Excusez-moi monsieur Bra… monsieur !
M. Braguette : Quel est le motif de votre retard ?
Couscous : Et bien Monsieur Braguette, c’est un peu comme le motif de votre caleçon…un peu étrange…
 M. Braguette : Essaie toujours Couscous !... En remontant sa braguette – à part - « J’espère que personne d’autre ne m’a vu ! »
Couscous : Eh bien monsieur je commence par dire que ce n’est pas ma faute !
M. Braguette : Ah oui ! Et c’est la faute à qui ? Votre mère qui a accouché de son cinquième enfant de l’année ou à votre grand-père qui vient de mourir… ENCORE !
Coucous : Monsieur ! C’est ma bassine ! Euh…euh … NON ! Ma voisine !
M. Braguette : Votre voisine ? Vous ne me l’avez jamais faite celle là ! Qu’a-t-elle ?
Couscous : Euh…euh… Elle m’a demandé de …de …de lui acheter des …des brocolis au supermarché !
M. Braguette : Des brocolis …à 8 heure du matin ?...Bon ; mais ça ne pouvait pas vous retarder tant que ça ! Hein Couscous ! Ça sent un peu le tajine brulé tout ça !
Couscous : Non, non ! Ce n’est pas tout ! Car une fois prêt pour y aller … le bus n’était pas là…Donc j’ai fait le TOUR DE LA VILLE à PIED ! Mais une fois arrivé, au supermarché ; il était fermé … Donc j’ai voulu appeler le directeur du supermarché ! Mais comme toujours ; boite vocale ! C’est là que je suis retourné chez moi et pris compte de l’heure ! Puis j’ai pris mon vélo et me suis dirigé vers l’école ! Mais arrivé là-bas, le gardien de la loge était endormi ! Donc j’ai du grimper et sauter le grillage ! Ce qui m’a retardé encore plus …Vous voyez monsieur Biscotte ! Ce n’est pas ma faute !


Meryem Ouhmidou
5e3

lundi 18 mai 2015

Un Clin d oeil à La Fontaine,


Fable
Il était une fois, dans la ferme des voisins
Deux jeunes béliers qui étaient copains.
L’un Hamza et l’autre Arthur,
Tous deux aimaient une brebis avec une belle allure
Hamza s’était rendu compte après,
Que la brebis aimait Arthur derrière les cyprès.
Il décida alors de se débarrasser de lui,
Et ramassa des herbes toxiques pendant la nuit.
Le soir, Hamza déposa les herbes dans la mangeoire 
Et attend qu’Arthur les broutes en début du soir.
Le fermier ce jour là se leva tôt,
Et décida de mélanger le foin avec son râteau.
Il remarqua que Hamza n’avait pas assez de fourrage,
Et remplit son mangeoire d’herbe sauvage.
Le matin en se réveillant,
Hamza brouta l’herbe en souriant.
Le soir, il avait mal et vomissait,
Et se rendit compte qu’il périssait.
Le fermier remarqua tout de suite sa souffrance,
Et l’emmena chez le vétérinaire en urgence.
Mais c’était déjà trop tard,
Le malheureux est mort comme un dard.
Tel est pris qui croyait prendre.

à vous maintenant de trouver la version originale.








ZOUINE Hamza
6ème 3 

dimanche 22 mars 2015

L'Odyssée d'un Omar

L’odyssée de Omar

Bonjour, je m’appelle Omar et j’ai 26 ans. Je vis au Maroc, à Inezgane. J’ai une passion pour le football, j’me débrouille assez bien. J’y joue toujours avec mes amis, mais je suis aussi un sans emploi comparé à mes 2 sœurs et a mon frère qui eux, ont poursuivi leurs études. Je n’ai jamais vraiment aimé l’école, donc, j’ai préféré l’arrêter au lycée mais mes parents n’étaient pas du tout fiers. Ils me faisaient la morale à chaque fois qu’ils avaient l’occasion.




Le dialogue
Je reviens à la maison, essoufflé après avoir joué au foot toute la journée avec mes amis, quand soudain, ma mère me cri :
- Enfin revenu Omar, il est 23 h ! Pourquoi toujours faire ça ! Chaque fois tu reviens sale, la nuit, à me jeter tous tes vêtements à laver puis tu vas dormir.
Je réponds :
- Oui oui, je sais …
Elle répond :
-  Mais oui, bien, sur toi, tu sais toujours tout, hein ? Peut être pour ça que tu n’as jamais voulu poursuivre tes études. Pourquoi tu n’es pas comme tes sœurs et ton frère qui eux, pensent à moi et, veillent à ma bonne santé. Ils sont ma fierté alors que toi !

TU NE SERS À RIEN !!!
Je réponds énervé :
- Arrête de me comparer ! Je suis comme je suis ! T’es toujours négative, je vis ma vie comme je veux maintenant LA-CH-E-MOI !!!!
Elle répond :
- Tu as 26 ans et tu es toujours dépendant de nous, alors, il faut suivre les règles de la maison dorénavant .Tu rentreras toujours tôt et tu laveras tes vêtements toi-même.
- Mais... Mais maman, j’ai 26 ans, je ne suis plus petit !
- C’est vrai, tu as 26 ans, tu es un homme, comporte-toi comme tel
Je rentre dans ma chambre et je réfléchis à ce qu’elle ma dit et  je décide de partir de la maison.
Je me souviens de mon amis Hmed qui est partit en Italie et j’irai lui demander des contacts pour mon grand et long voyage


DEPART
Après avoir appelé Hmed, ce dernier lui donna le numéro d’un passeur très cher et donc il ne l’appela pas. Autre problème, il se trouve qu’Inezgane est au sud du Maroc  alors qu’il voulait aller à Tanger pour prendre le bateau mais qui se trouve au nord du Maroc. Heureusement, il s’était  rappelé que, quand il était petit à Mohammedia lors d’une sortie scolaire, il avait appris à construire un bateau. Il décida donc de l’utiliser pour aller en Italie.
Il avait pensé aussi à ses amis, qui eux aussi, voulaient migrer en Italie et alla les chercher. Othmane, Adam, Mohammed Ali, Ali, Abd El Moughit et  Aissa. Il les réunit  et commencèrent la route et heureusement, Adam avait volé de l’argent à ses parents. Sympa, Il offrit des billets de bus à tout le monde.
Arrivés au bus, il n’y avait pas assez de place pour Ali et Mohamed Ali. Ils rentrèrent donc chez eux. Ils ne restaient que 5 personnes. Un problème ne vient jamais seul, après 100 Km, le bus tomba en panne. Ils oublièrent aussi la barque mais heureusement que Ali et Mohammed Ali la ramenèrent après les avoir suivi grâce à un taxi. Après une courte réflexion, ils avaient décidé de ne pas rentrer chez eux. Ils continuèrent depuis Larache la route à pied. Ils crevèrent de faim et de soif  mais ils réussirent à arriver. Adam, monsieur billet cadeau, avait encore un peu d’argent et ils avaient acheté à manger. Ils étaient enfin réunis.
Nous posâmes le bateau sur l’eau. Ils grimpèrent tous.

LE VOYAGE
Le bateau avança 10 Km quand Adam vomit. Il avait le mal de mer. Pire, c’était un gros problème arrivés au 50ème Km :
- Attendez les mecs, je rêve ou … IL Y A DES REQUINS !!!!
Nous étions paniqués et heureusement j’eus le reflexe de prendre la rame et de viser. À force de taper, ils finirent par partir. Nous étions tous content mais soudain UN REQUIN SURGIT DE L’EAU ET DEVORA  une partie du bateau.
Le bateau commença à chavirer. Nous étions en larme de peur que le requin nous mange quand Abd El Moughit dit :
- Nous devons continuer le voyage avec nos propres moyens.
Nous étions tous affamés et malades. Nous soufrions tous.  Aissa dit :
- J’en peux plus. Je suis malade. J’ai faim. J’ai soif. J’ai sommeil et j’ai peur que les requins attaquent encore une autre fois. On peut faire quoi là ????!
Ali dit :
- Vous croyez vraiment qu’on va s’en sortir ?????
Je répondis très déterminé :
- Bien sûr qu’on va s’en sortir. On résiste encore un peu  de temps, je crois qu’on y est presque !
Mohammed Ali dit :
- T’inquiète pas. On va tous s’en sortir. Vous pouvez dormir, j’prends la garde maintenant.
Pendant notre sommeil, Mohammed Ali nous réveilla une fois parce qu’il avait cru que nous étions perdus. 
QUAND SOUDAIN NOUS APERÇUMES LA TERRE !!!!
Nous étions surexcités de voir la terre. Nous criâmes de joie. Ça faisait tellement longtemps que nous attendions cet instant. Malheureusement, le rêve est un court instant. Au moment au nous posâmes les pieds sur terre, nous courûmes à une grande vitesse, vers un restaurant. Après avoir été ravitaillés, nous allâmes composer notre équipe de foot dont nous avions toujours rêvé. Nous étions la meilleure équipe de l’Italie et nous étions mondialement connus et riche. Nous avons gagné une infinité de match. Nous étions les champions. À chaque fois que nous pensions à nos parents, on leur envoyait beaucoup d’argent et quand nous rentrâmes à la maison, mes parents étaient très fiers de ce que j’étais devenu. Mon retour les rendait encore plus heureux. Mon frère qui était resté et avait eu son bac était jaloux de mon succès mondial. Nous avions été la fierté de tout le Maroc.



Omar Ikched