vendredi 29 janvier 2016

Pour une toute première dissertation, le principe de la nuance est bien acquis.



«  Le moine devant la mer » Caspar David FRIEDRICH
Vers la dissertation : « Mais il n’y a rien à voir », se serait criée Marie Hélène VON KÜGLEN, une critique d’art, devant ce tableau. Dans un premier paragraphe, justifiez son point de vue. Dans un second, nuancez, en expliquant ce qu’on observation plus approfondie révèle : la méditation d’un homme seul face à l’immensité.
 110 × 171.5 cm, Nationalgalerie, Berlin. 

        « Il n’y a rien à voir » déclare Marie Hélène VON KÜGLEN devant la vaste toile de Caspar David  FRIEDRICH « Le moine devant la mer ». En effet cette toile est uniquement composée de trois parties majeures horizontales (la terre, la mer, et le ciel) ; ainsi que d’un personnage, peint debout et de dos contrastant avec cette horizontalité. La sobriété de cette toile conduit à penser qu’il n’y a « rien à voir ». De par le manque d’éléments tout d’abord, puisque l’océan est vide, aucun bateau, ni port, ni élément ne le surplombe pour lui donner vie. D’autre part, le ciel est également dépeuplé. Aucun orage n’apparait, ni soleil, ni tempête, ni lune. Enfin, le fait que le personnage soit de dos soustrait l’expression faciale du personnage à la peinture. La toile semble donc être un désert infini, de par la scène qui n’est point limitée créant un espace interminable ainsi que par le néant qui la compose. Globalement, l’absence de mouvement et d’éléments révèle une dimension de vide et d’immobilité dans cette toile.
       Cependant, grâce à cette impression de vide et d’immensité, le peintre exprime une solitude profonde et un tourment. En ne paginant aucun détail superflu, le moine, personnage unique et central, est l’élément fondamental du tableau. Sa petitesse est confrontée à l’immensité du paysage qui nous dépasse. Ce dernier se trouve par son ouverture d’espace sur l’infini, être le miroir de ses sentiments. On parle de « paysage d’âme », il exprime des émotions intimes et universelles. De plus, les effets de contraste et les jeux de lumière, notamment ici le passage de bas en haut, de l’obscur au clair, célèbre l’union entre l’homme et la nature. Enfin, voir ce personnage de dos, donne une dimension de méditation. Ce personnage, concentré, regarde en direction de la mer, et est dans une position stable. Tous ces éléments font que le « vide » et la sobriété de la toile permettent l’expression des sentiments profond et intérieur du personnage en plus de sa solitude.
Malak Rahal. 2nde 5.

lundi 25 janvier 2016

Un autre sujet d’invention à partir du texte de Voltaire "Aventure indienne" et un hommage à une grande Dame.




Fatima Mernissi, dans son séjour en Amérique découvrait les traditions et les cultures de cette terre. En cet automne de l'année 1925, elle travaillait dans une usine de ciment en compagnie d'hommes et d'une minorité de femmes. Alors qu'elle étudiait la texture du ciment, une petite pierre qui flottait s'arrêta contre les bords de la cuve et prit la parole : " quel malheur que voici, condamné à être concassée pour servir, je ne vivrai jamais assez longtemps pour devenir un diamant ! On me rattrape toujours ! ". Fatima l'observa d'un œil attendri, et en utilisant une pelle, elle la recueillit, la lava et la déposa dans un petit trou dans la terre avant de la recouvrir. Alors qu'elle retournait près de la cuve, elle aperçut un petit buisson à baies et décida d'en cueillir une, mais elle fut interrompue dans son geste par un son provenant de ce même buisson : "je renais toujours en cette maudite forme, on me rase, on me dépouille, et me revoici, en buisson, encore et toujours". Elle prit alors quelques baies et les planta au sommet d'une colline entre plusieurs autres plantes. Elle se décida à retourner à son travail revigorer par ses dernières bonnes actions quand, elle vit un écureuil attrapé une baie, l'écraser avec une pierre, jeter cette dernière dans la cuve et engloutir son fruit ou du moins, ce qu'il en restait. Elle renifla d'un air dédaigneux et murmura : "ce personnage est un sacré gredin ". Arrivé à la cuve, elle vit du mouvement dans le bureau de contrôle et s'y dirigea. Deux hommes maintenaient une de ses collègues, prêts à la jeter dans la cuve. Cette dernière avait le visage, tuméfié et sanglotait. Fatima s'informa sur elle. Elle avait refusé les avances de son supérieur hiérarchique. Face à ce refus, il l'avait agressé et elle avait menacé de le poursuivre en justice. Telle était sa punition pour avoir réclamé ses droits naturels. Alors qu'elle vacillait dans les airs, à deux doigts d'être lâchée pour une mort rapide. Fatima les arrêta et leur expliqua les droits fondamentaux de chaque femme. Le soir même, alors qu'elle tombait dans les bras de Morphée, elle fut agressée dans sa propre chambre. " Sauve qui peut".

BENQLILOU Aya, Seconde 5

Sujet d’invention à partir du texte de Voltaire "Aventure indienne".


voici un conte bref qui dénonce les défauts de notre monde contemporain, à travers un personnage qui voyage et observe. comme dans le texte initial, la dernière phrase sera « Sauve qui peut !». 
 
      Si vous suiviez la lune, et que vous faisiez le tour du monde sous sa lumière... En fuyant le jour, et suivant la nuit, la lune, vous conduira à une petite maisonnette, perdue au pied d’une colline dans un pays lointain. Elle rendait en effet visite à son ami, Zarastre, le plus sage et le plus honnête homme de cette Terre. Elle se levait vers l’ouest, traversait océans et terres, veillant sur les enfants, et protégeant les rares bons hommes qui restaient encore, de l’obscurité jusqu’à l’arrivée du soleil. Enfin, elle finissait par retrouver son fidèle compagnon pour une douce soirée avant de reprendre son trajet vers le même chemin de l'ouest. Ils parlaient d’astronomie, de philosophie, d’économie, d’art, de culture et de politique. Elle lui contait tous les soirs, autant les plus belles merveilles qu’elle avait vues sur ce monde, que les plus grands désaccords de l’homme. Elle lui reportait toutes les actualités mondiales, et lui, développait pour elle les sujets les plus confus et trouvait solution à tout malheur. La lune, soufflait ensuite aux grands hommes de pouvoirs la solution à leurs ennuis pendant leur sommeil. « La nuit porte conseil » disait-on. Certes, elle n’était pas toujours écoutée, de nature égoïste, certains ne cherchaient point les réponses les plus justes mais celles en leur faveur. L’humanité n’était pas parfaite, et on ne cherchait pas le respect de ce genre d’êtres.                       
      Un soir, la lune habituellement joyeuse et pétillante, semblait perturbée. Zarastre, lui demanda ce qui préoccupait son esprit. Elle lui répondit avec réticence qu’elle avait écouté les paroles d’un sage tibétain bouddhiste, le Dalaï-lama, qui répondit lorsqu’on lui demandait ce qui le surprenait le plus dans l’humanité. Il trouvait que les hommes perdaient la santé pour accumuler de l'argent, puis qu’ils dépensaient de l’argent pour retrouver la santé. Il disait aussi que les humains passaient leur temps à penser anxieusement au futur. Ils oubliaient le présent de telle sorte qu’ils finissaient par ne vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir, et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu.    
      Zarastre en fut troublé, et ne sachant quoi répondre, la lune lui dit avec courtoisie «  Je m’en vais mon cher Zarastre, cette planète  n’est plus ce qu’elle fut. Ce qu’a dit cet homme m’a fort troublé, ce fut la goute qui fit déborder le vase... J’ai pris conscience que toute la sagesse de l’univers ne suffirait à rendre l’humanité, le bonheur simple et l’altruisme à l’être humain tel qu’il est aujourd’hui. J’ai perdu foi, en ton espèce, humaine, et je ne supporterai point un jour de plus à ses cotés. Toute l’affection que j’ai pour toi, ne suffira guère à me retenir, car la force et l’espoir qui me maintenait autour de cette terre m’ont quitté à jamais. ». Et avant qu’il ne puisse prononcer un simple adieu, la lune s’éloigna, de plus en plus vite, de plus en plus loin, pour enfin disparaitre dans l’obscurité. Zarastre pensa alors que si la lune, après  hypothétiquement 4,526 milliards d’années d’âge, qu’elle a entièrement partagé avec la Terre, fuyait par la faute de l’homme, de sa quête de pouvoir et de son matérialisme, il n’y avait réellement plus d’espoir... Sauve qui peut ! 

 Malak RAHAL. 2de 5. 

mardi 12 janvier 2016

Le royaume des sucreries et des fleurs.

Dans le cadre de l' AP, les élèves de la 6ème 1 ont choisi d'écrire un conte explicatif. Voici le résultat d'un travail de groupe mené sur quatre séances. L'intérêt réside dans la structure très originale de ce texte. A vous de juger.


Jadis, il y avait un garçon nommé Amine, c’était le jour de son anniversaire. Celui-ci était vantard, bronzé et musclé et son ami Nawfel était paresseux et doté de pouvoirs magiques.
Nawfel voulait le guider vers un monde merveilleux. Ils étaient partis jusqu'à la place de la cachette du monde merveilleux qui voulait lui montrer. Quand ils sont arrivés, Nawfel avait pris la clé en caramel qui était cachée derrière la cascade de chocolat. Amine était stupéfié de ce que faisait Nawfel. Il avait des pouvoirs magiques pour passer à l’intérieur de la cascade mais une fois passée, elle se referma  sur lui. Il dit un mot de passe et inséra la clé en caramel dans la porte arc-en-ciel qui se trouve derrière la cascade. Ils virent un lac en chocolat et une fillette qui mangeait  des bonbons et une autre plus loin qui faisait des couronnes en fleurs. Dès qu’Amine vit ces fleurs il cria jusqu'à ce qu’il tomba par terre. Nawfel le ramena dans le royaume où se trouvait la princesse des fleurs. Elle s’appelait Florale. Quand Amine se réveilla, il vit la princesse.
Le soir venu, Amine rêva d’un diable qui lui disait d’arracher toute les fleurs du royaume. Le lendemain dès son réveil, Amine partit arracher toutes les fleurs du royaume comme le diable lui avait dit. Au moment où il arracha la rose aux fraises, la princesse Florale apparut en un clin d’œil. Ébloui par sa beauté, Amine tomba follement amoureux de celle-ci. Ensorcelé par son charme, il lui offrit le bouquet formé par les quelques fleurs qu’il avait arrachées. Enrobés de fraises et de sirop de caramel, celles-ci attirèrent la princesse des sucreries ; Rania.
En une fraction de seconde, la gardienne des fleurs Rime jaillit de l’une d’entre elles.  Elle l’avait surpris en train d’arracher des fleurs. La gardienne lui fit la morale, aussitôt il s’excusa auprès de la princesse et de la gardienne. Par la suite, la princesse Florale apprit à connaitre Amine jusqu'à ce qu’elle en tombe amoureuse. Ils décident de se marier avec la bénédiction de leur père ; le comte Nawfel.
Rime BOUHRA. 6ème 2.
Amin GARIN. 6ème 1.
Rania LBAIBI. 6ème 2.
Nawfel MOUMEN. 6ème 3.

jeudi 7 janvier 2016

L'AP 6ème se transforme en un atelier ecriture.



Toujours dans le cadre de l' AP, voici le texte du deuxième groupe.

Les deux royaumes.
Il était une fois dans un pays fort lointain un monde qui était composé de deux pays : le pays des petits et celui des grands. Un jour alors que les grands étaient à la recherche de leur roi qui avait disparu, ils rencontrèrent les petits qui étaient à la recherche du leur. Ils discutèrent et les grands accusaient les petits d’avoir volé leur roi. Les petits accusaient les grands d’avoir volé le leur.
Des années passèrent, ils continuaient à se disputer, mais un beau jour ils décidèrent de réfléchir raisonnablement  et ils eurent une idée lumineuse.  Ils décidèrent de s’entraider. Malheureusement, sept années durant, les groupes cherchaient toujours leurs rois mais en vain.
Un jour alors qu’ils avaient cessé de chercher et qu’ils se reposaient dans une maison à l’orée de la forêt, ils découvrirent que les rois étaient dans cette maison. Tout commença par l’odeur qu’ils avaient  sentie, et, par les bruits qu’ils avaient entendus. Par curiosité et par faim, ils entrèrent et trouvèrent une table remplie de nourriture, alors que cette maison était abandonnée depuis des lustres. Après avoir mangé, ils commencèrent à avoir sommeil. Ils trouvèrent des lits et ils se reposèrent. Pendant qu’ils dormaient, ils entendirent un cri et par peur ils se sauvèrent en courant dans la cuisine. Et c’est là qu’ils découvrirent leurs rois surpris car on avait mangé leur festin. Les deux groupes étaient aussi surpris qu’eux. Les rois décidèrent donc de leur raconter pourquoi ils avaient simulé leur disparition.
Tout a commencé le jour où le roi du pays des grands avait vu que la pauvreté avait augmenté. Alors, il prit un rendez-vous avec le roi des petits pour parler de ce problème. Celui-ci était d’accord avec lui et ils décidèrent donc de distribuer toutes leurs richesses et de partir parce qu’ils jugeaient qu’ils étaient indispensables. Mais ce qu’ils ne savaient pas et qu’ils venaient de découvrir, est que les gens avaient aussi besoin d’argent que d’un roi.


Sawsan BENANI. 6ème 2.
Lyna SERGHINI. 6ème 2.
 Mehdi EL ALAMI. 6ème 2.
Mehdi LKHYATE. 6ème 1..

mercredi 6 janvier 2016

Dépêche du jour !


 Faire appel à la dépêche pour aborder "la voix passive" inspire certains élèves, la preuve ;
Dépêche du jour !
Bonjour chers téléspectateurs, exceptionnellement aujourd'hui nous vous diffusons ce flash info à cause d'un accident horriblement effrayant. Aujourd'hui, notre professeur fut attaqué par un rapace qui tenait plus du Ptérosaure que du colibri, et qui était couvert d'écailles bleutées, ce qui est fort étonnant, le port d'écailles étant formellement interdit par la convention volatile de SARAJEVO et de SKOPJE. Mais venons en au fait. Le professeur, qui était armé d'un canif (révoltant, au sein d'un établissement scolaire), essaya de porter un coup à la bête, mais fut gratifié pour sa hardiesse d'un coup de griffe au postérieur, ajusté avec une précision diabolique. Les médecins parvinrent à stopper l'hémorragie, mais la pose de deux bonnes dizaines de points de sutures était inévitable. La créature, après avoir accompli ce forfait, s'enfuit sans demander son reste.
Propos recueillis de la classe de 5°1. (Une classe étrangement souriante).   
MOUTIE.