lundi 25 janvier 2016

Un autre sujet d’invention à partir du texte de Voltaire "Aventure indienne" et un hommage à une grande Dame.




Fatima Mernissi, dans son séjour en Amérique découvrait les traditions et les cultures de cette terre. En cet automne de l'année 1925, elle travaillait dans une usine de ciment en compagnie d'hommes et d'une minorité de femmes. Alors qu'elle étudiait la texture du ciment, une petite pierre qui flottait s'arrêta contre les bords de la cuve et prit la parole : " quel malheur que voici, condamné à être concassée pour servir, je ne vivrai jamais assez longtemps pour devenir un diamant ! On me rattrape toujours ! ". Fatima l'observa d'un œil attendri, et en utilisant une pelle, elle la recueillit, la lava et la déposa dans un petit trou dans la terre avant de la recouvrir. Alors qu'elle retournait près de la cuve, elle aperçut un petit buisson à baies et décida d'en cueillir une, mais elle fut interrompue dans son geste par un son provenant de ce même buisson : "je renais toujours en cette maudite forme, on me rase, on me dépouille, et me revoici, en buisson, encore et toujours". Elle prit alors quelques baies et les planta au sommet d'une colline entre plusieurs autres plantes. Elle se décida à retourner à son travail revigorer par ses dernières bonnes actions quand, elle vit un écureuil attrapé une baie, l'écraser avec une pierre, jeter cette dernière dans la cuve et engloutir son fruit ou du moins, ce qu'il en restait. Elle renifla d'un air dédaigneux et murmura : "ce personnage est un sacré gredin ". Arrivé à la cuve, elle vit du mouvement dans le bureau de contrôle et s'y dirigea. Deux hommes maintenaient une de ses collègues, prêts à la jeter dans la cuve. Cette dernière avait le visage, tuméfié et sanglotait. Fatima s'informa sur elle. Elle avait refusé les avances de son supérieur hiérarchique. Face à ce refus, il l'avait agressé et elle avait menacé de le poursuivre en justice. Telle était sa punition pour avoir réclamé ses droits naturels. Alors qu'elle vacillait dans les airs, à deux doigts d'être lâchée pour une mort rapide. Fatima les arrêta et leur expliqua les droits fondamentaux de chaque femme. Le soir même, alors qu'elle tombait dans les bras de Morphée, elle fut agressée dans sa propre chambre. " Sauve qui peut".

BENQLILOU Aya, Seconde 5

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