mardi 6 octobre 2015

Une île, un souvenir.

Mon jour des merveilles
J’ai vécu le jour des merveilles lorsque j’avais sept ans.Je venais d’emménager sur une île.Vous voyez ce genre d’île, là où la chaleur règne toute l’année, entourée d’eau turquoise, de poissons multicolores et de coraux, située dans l’océan Indien. Cette île s’appelle Mayotte.
Ce jour là, je rentrais de l’école quand je vis un bateau dans mon jardin, je courus voir mon père pour lui demander ce qui se passait.
« J’ai acheté un bateau. Ça te dirait de faire un tour ? » me demanda-t-il.
Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voilà dans le bateau mon frère, ma sœur, mon père et moi.
Mon père venait d’arrêter le bateau au beau milieu de l’océan lorsque nous vîmes une vingtaine d’ailerons de dauphins s’avancer vers nous. Ils sautaient dans tous les sens et nous offraient un splendide spectacle . Une vague de bonheur m’envahit. « Vous voulez nager avec eux ? proposa mon père.
-Oui ! » criai-je dans l’euphorie.
Mon frère, ne sachant pas nager, et ma sœur, ayant peur, étaient restés sur le bateau.
En deux temps trois mouvements , mon père et moi étions dans l’eau, nous nagions à leur rencontre.Je m’approchai tout doucement de l’un d’entre eux pour le caresser.Il n’y a aucun mot pour décrire ces sensations. Sa peau était douce et rugueuse à la fois, une texture que je n’avais encore jamais touchée, une texture très agréable. Rien que de vous en parler j’en ai les frissons.
Je nageais tranquillement avec les dauphins quand je sentis une main me tapoter l’épaule.Je regardai derrière moi, une raie manta géante, qui faisait quatre fois ma taille, s’avançait vers moi, la bouche ouverte prête à m’avaler. Elle était impressionnante. Je me décalai doucement vers la droite pour la laisser passer. Au bout d’une trentaine de minutes, mon père me fit signe de remonter, c’était l’heure de rentrer.
Aujourd’hui je réalise la chance que j’ai eue car peu de gens ont nagé avec des dauphins en liberté. Maintenant que je vis loin de la mer je réalise à quel point elle me manque.
Ce n’est que lorsqu’on n’a plus quelque chose qu’on réalise combien ça compte.  

Mélissa SABUCO. 3ème. 2015.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire