mardi 12 janvier 2016

Le royaume des sucreries et des fleurs.

Dans le cadre de l' AP, les élèves de la 6ème 1 ont choisi d'écrire un conte explicatif. Voici le résultat d'un travail de groupe mené sur quatre séances. L'intérêt réside dans la structure très originale de ce texte. A vous de juger.


Jadis, il y avait un garçon nommé Amine, c’était le jour de son anniversaire. Celui-ci était vantard, bronzé et musclé et son ami Nawfel était paresseux et doté de pouvoirs magiques.
Nawfel voulait le guider vers un monde merveilleux. Ils étaient partis jusqu'à la place de la cachette du monde merveilleux qui voulait lui montrer. Quand ils sont arrivés, Nawfel avait pris la clé en caramel qui était cachée derrière la cascade de chocolat. Amine était stupéfié de ce que faisait Nawfel. Il avait des pouvoirs magiques pour passer à l’intérieur de la cascade mais une fois passée, elle se referma  sur lui. Il dit un mot de passe et inséra la clé en caramel dans la porte arc-en-ciel qui se trouve derrière la cascade. Ils virent un lac en chocolat et une fillette qui mangeait  des bonbons et une autre plus loin qui faisait des couronnes en fleurs. Dès qu’Amine vit ces fleurs il cria jusqu'à ce qu’il tomba par terre. Nawfel le ramena dans le royaume où se trouvait la princesse des fleurs. Elle s’appelait Florale. Quand Amine se réveilla, il vit la princesse.
Le soir venu, Amine rêva d’un diable qui lui disait d’arracher toute les fleurs du royaume. Le lendemain dès son réveil, Amine partit arracher toutes les fleurs du royaume comme le diable lui avait dit. Au moment où il arracha la rose aux fraises, la princesse Florale apparut en un clin d’œil. Ébloui par sa beauté, Amine tomba follement amoureux de celle-ci. Ensorcelé par son charme, il lui offrit le bouquet formé par les quelques fleurs qu’il avait arrachées. Enrobés de fraises et de sirop de caramel, celles-ci attirèrent la princesse des sucreries ; Rania.
En une fraction de seconde, la gardienne des fleurs Rime jaillit de l’une d’entre elles.  Elle l’avait surpris en train d’arracher des fleurs. La gardienne lui fit la morale, aussitôt il s’excusa auprès de la princesse et de la gardienne. Par la suite, la princesse Florale apprit à connaitre Amine jusqu'à ce qu’elle en tombe amoureuse. Ils décident de se marier avec la bénédiction de leur père ; le comte Nawfel.
Rime BOUHRA. 6ème 2.
Amin GARIN. 6ème 1.
Rania LBAIBI. 6ème 2.
Nawfel MOUMEN. 6ème 3.

jeudi 7 janvier 2016

L'AP 6ème se transforme en un atelier ecriture.



Toujours dans le cadre de l' AP, voici le texte du deuxième groupe.

Les deux royaumes.
Il était une fois dans un pays fort lointain un monde qui était composé de deux pays : le pays des petits et celui des grands. Un jour alors que les grands étaient à la recherche de leur roi qui avait disparu, ils rencontrèrent les petits qui étaient à la recherche du leur. Ils discutèrent et les grands accusaient les petits d’avoir volé leur roi. Les petits accusaient les grands d’avoir volé le leur.
Des années passèrent, ils continuaient à se disputer, mais un beau jour ils décidèrent de réfléchir raisonnablement  et ils eurent une idée lumineuse.  Ils décidèrent de s’entraider. Malheureusement, sept années durant, les groupes cherchaient toujours leurs rois mais en vain.
Un jour alors qu’ils avaient cessé de chercher et qu’ils se reposaient dans une maison à l’orée de la forêt, ils découvrirent que les rois étaient dans cette maison. Tout commença par l’odeur qu’ils avaient  sentie, et, par les bruits qu’ils avaient entendus. Par curiosité et par faim, ils entrèrent et trouvèrent une table remplie de nourriture, alors que cette maison était abandonnée depuis des lustres. Après avoir mangé, ils commencèrent à avoir sommeil. Ils trouvèrent des lits et ils se reposèrent. Pendant qu’ils dormaient, ils entendirent un cri et par peur ils se sauvèrent en courant dans la cuisine. Et c’est là qu’ils découvrirent leurs rois surpris car on avait mangé leur festin. Les deux groupes étaient aussi surpris qu’eux. Les rois décidèrent donc de leur raconter pourquoi ils avaient simulé leur disparition.
Tout a commencé le jour où le roi du pays des grands avait vu que la pauvreté avait augmenté. Alors, il prit un rendez-vous avec le roi des petits pour parler de ce problème. Celui-ci était d’accord avec lui et ils décidèrent donc de distribuer toutes leurs richesses et de partir parce qu’ils jugeaient qu’ils étaient indispensables. Mais ce qu’ils ne savaient pas et qu’ils venaient de découvrir, est que les gens avaient aussi besoin d’argent que d’un roi.


Sawsan BENANI. 6ème 2.
Lyna SERGHINI. 6ème 2.
 Mehdi EL ALAMI. 6ème 2.
Mehdi LKHYATE. 6ème 1..

mercredi 6 janvier 2016

Dépêche du jour !


 Faire appel à la dépêche pour aborder "la voix passive" inspire certains élèves, la preuve ;
Dépêche du jour !
Bonjour chers téléspectateurs, exceptionnellement aujourd'hui nous vous diffusons ce flash info à cause d'un accident horriblement effrayant. Aujourd'hui, notre professeur fut attaqué par un rapace qui tenait plus du Ptérosaure que du colibri, et qui était couvert d'écailles bleutées, ce qui est fort étonnant, le port d'écailles étant formellement interdit par la convention volatile de SARAJEVO et de SKOPJE. Mais venons en au fait. Le professeur, qui était armé d'un canif (révoltant, au sein d'un établissement scolaire), essaya de porter un coup à la bête, mais fut gratifié pour sa hardiesse d'un coup de griffe au postérieur, ajusté avec une précision diabolique. Les médecins parvinrent à stopper l'hémorragie, mais la pose de deux bonnes dizaines de points de sutures était inévitable. La créature, après avoir accompli ce forfait, s'enfuit sans demander son reste.
Propos recueillis de la classe de 5°1. (Une classe étrangement souriante).   
MOUTIE.  

jeudi 26 novembre 2015

L'aquathlon de Rabat, toute une histoire pour Hamza



La voiture de ses parents était déjà démarrée. Il descendait sa petite valise. Ah ! sa sempiternelle petite valise. Elle était noire, discrète et pratique. Il aimait bien l'emmener avec lui, mais aujourd'hui, il éprouvait une certaine répugnance à la soulever, comme s'il s'avançait vers un bourreau, et il livrait l'arme qui allait s'abattre sur sa tête. Il se retrouva soudain dans la voiture qui allait l'emmener à la gare:
"Alors, lui dit sa mère, comment te sens-tu? Prêt pour battre tes concurrents à plate couture?"
Il ne répondit pas, nonobstant entièrement cette remarque. "Je n'y arriverai pas, c'est Impossible que je gagne, IMPOSSIBLE!" se dit-il en son for intérieur. Après trois minutes de route, Hamza se trouvait déjà à la gare. Il faisait toujours noir, et la couleur orangée des réverbères donnait un aspect lugubre à la rue. Lorsqu'il entra dans la grande salle, elle était déserte. Il eut alors un mauvais pressentiment. Et quand il vit le tableau des départs, il remarqua avec effroi qu'il avait raté le train de vingt minutes :
"Maman, s'écria-t-il, on est en retard de vingt minutes !
-Mais ce n'est pas possible ! Je suis pourtant sûre que ce train devait partir maintenant, j'en suis absolument certaine ! Il y a sûrement une erreur !
-Bon, mais que peut-on faire maintenant?
-Je ne vois qu'une seule chose à faire, je vais t'emmener à Rabat tout de suite...

  L'entrée de Rabat était visible. La peur lui broyait les entrailles. Lorsqu'il arriva au lieu de la compétition, il trouva le professeur qui l'attendait avec Valentin. Il paraissait très contrarié et impatienté:   
"Hamza, le gronda-t-il, ne t'avise plus de me refaire ça, mais ce n'est plus le moment de s'attarder; va te préparer, et vite. La compétition va commencer."

  Il était sur le plongeoir. Il plongea. Il nagea aussi vite que ses muscles lui permettaient, comme si le diable était à ses trousses. Il avait distancé tous ses concurrents sauf un : Valentin. Il finirent leurs longueurs en un temps record et commencèrent à courir. Valentin et Hamza avaient exactement le même niveau. Soudain Hamza trébucha mais Valentin l'aida à se relever. "Merci", murmura-t-il et ils finirent tous deux leur course ex-æquo en trottinant. Ils se partagèrent le trophée...

Moutie, El Ansari, Himi, Chellah.  
5ème 1

lundi 19 octobre 2015

Un commentaire avant l'heure !


L’Art n’est-il qu’un divertissement ?

            L’Art est un des passe-temps les plus appréciés, que ce soit jouer du piano, faire du théâtre ou bien danser. Tous les moyens sont bons pour ne pas s’ennuyer. Mais l’Art ne sert-il qu’à « passer le temps » ?
            Tout d’abord, pratiquer un art, quel qu’il soit, nous permet de rompre avec la vie quotidienne, de nous évader, de voyager. Pendant que nous peignons ou bien que nous jouons d’un instrument de musique, par exemple, tous nos tracas et nos soucis de la vie quotidienne disparaissent pour laisser place à un moment de sérénité et de calme.
            En revanche, l’Art sert aussi à transmettre l’expérience, à perpétuer le souvenir de l’Histoire. En effet, une œuvre dans la mesure où elle traverse le temps est en quelque sorte notre mémoire du passé. Par exemple, « Le journal d’Anne Franck » nous permet de partager le quotidien de cette jeune fille cachée au cours de l’occupation des Pays-Bas par l’Allemagne nazie. Les artistes, grâce à l’Art, transmettent les évènements du passé à ceux qui ne les ont pas vécus et témoignent de leur temps. En effet, Maupassant dans ses nouvelles comme « Aux champs » et « La Parure » nous représente la société du XIXème siècle. Quant à Jacques-Louis David, il illustre dans son tableau « Le sacre de l’Empereur Napoléon » un des évènements historiques qui marquèrent la France.
            De plus, l’Art permet aussi de dénoncer des crimes et de défendre des valeurs fondamentales en informant les générations futures et en faisant appel à leurs émotions et à leur réflexion sur des sujets qui révoltent les artistes : c’est l’Art engagé. Victor Hugo avec « Le dernier jour d’un condamné » dénonce la peine de mort et agit pour sa suppression. Et avec « Très de Mayo », Goya met en scène l’exécution des Madrilènes tombés aux mains de l’armée Française pour dénoncer la tyrannie de cette dernière et donc défendre la liberté à laquelle un peuple a droit.
             Enfin, l’Art est aussi le témoin d’une culture ; il nous renseigne sur les mœurs, coutumes et goûts d’une civilisation. Dans le roman « Contes et légendes de la naissance de Rome », Laura Orvieto nous parle de la fondation de Rome, de la civilisation qui y vivait, de ses coutumes, des guerres romaines, du règne de Romulus … comme l’a fait Tite Live dans ses écrits « Histoire de Rome depuis sa fondation ». Ou encore la toile d’Augustin Lesage nommée « La Moisson égyptienne » qui témoigne des anciennes techniques et de la vie agricole de ce pays et qui nous montre les différentes plantes cultivées à cette époque.                                             
             Pour conclure, l’Art n’est pas seulement un passe-temps qui permet de se divertir, il sert aussi à transmettre l’expérience en nous montrant et en nous racontant des évènements historiques ayant marqué des peuples. Il permet de dénoncer des crimes, de défendre des valeurs fondamentales et enfin il nous renseigne sur des civilisations.
Ibtissam Bakchich
                                                                                                                                                               3ème1