dimanche 22 mars 2015

UNE Amazigh.

Amazigh

Chapitre 1 :

     J
e me prénomme Marwa. Je suis brune aux yeux clairs. J’ai treize ans. Issue d’une famille plutôt modeste, j’ai eu la chance de m’instruire en allant à l’école. J’ai deux sœurs plus âgées que moi (et plus énervantes) : Sara a quinze ans et Yasmine a dix sept ans. J’habite en Tunisie, dans la capitale Tunis. Mes parents sont originaires d’Algérie, peu présents, leur travail occupe la majorité de leur temps. Et on ne peut pas dire que quand ils sont là, je m’entends très bien avec eux…

                                                      Chapitre 2 :  

                        Q
uelques années plus tard…

       Un jour, expliqua ma mère, « nos deux métiers à ton père et à moi, ne pourront pas satisfaire tous tes désirs et tes besoins, c’est comme ça, simple progrès industriel. »
Cette phrase, que me répétait tout le temps Maman, me trotte sérieusement dans l’esprit. Et  moi, ignorante, lui répétais tout le temps : « Oui, oui ne t’inquiète pas ». Je ne me doutais pas que mes deux parents finiraient « en bas de l’échelle ». Tout a commencé, un jour qui semblait tout à fait normal. Mes deux parents tenaient un restaurant ouvert 24h/24, avenue Bourguiba. Ce jour là, un inspecteur de la propreté était venu vérifier notre restaurant et, jugeant qu’il n’était pas assez bien pour lui, ordonna sa fermeture. Peu à peu, les économies de mes deux parents s’épuisaient… Et puis vous connaissez la suite, plus d’argent, plus de nourriture, plus d’école ! Il fallait que j’intervienne…

                                                   Chapitre 3 :
  
                                                                                                                       14 décembre 2010

          C
e fut le grand jour, le grand départ, le début de la grande aventure de Marwa. « Le début de la fin » songea-t-elle. Elle ne faisait pas cela par volonté, volonté de fuir… Non ! Elle était contrainte à quitter les lieux, tout comme ses sœurs, à cause du licenciement de ses deux parents. Marwa était bien trop attachée à sa maison (plus ou moins chaleureuse) pour prendre une telle décision.

         Elle commença à faire ses valises. Marwa n’était pas du genre à n’emporter que le strict minimum. Tout pouvait être utile pour elle. Que se soit son livre préféré « Orgueils et Préjugés » ou encore sa peluche d’enfance. Donc, après plus d’une heure et demie, elle sortit de son foyer.

       Un minimum d’argent s’imposait. Elle décida donc de faire quelque chose d’effroyable d’ « intolérable » comme dit son père : voler, dérober de l’argent. Elle décida donc d’aller au magasin de musique de M. Atila. M. Atila était vraiment quelqu’un de bien, peut-être un peu naïf, certes, mais très gentil. Cela déchirait le cœur à Marwa de devoir le voler. Ils étaient tellement complices, qu’un jour, M. Atila avait révéler la cachette de la clé qui ouvre la caisse enregistreuse dans laquelle il met de l’argent. Coup de chance, il n’était pas là. Marwa décida enfin d’entrer et déroba une quantité très importante d’argent.

                                                                                                       1 Janvier  2011

           A
fin d’arriver à bon port, Marwa décida de faire appel à un passeur pour aller en Algérie. L’Algérie était un très beau pays d’après ses parents (qui avaient grandi là-bas) et cela a toujours était un rêve pour Marwa d’y aller. Les habitants sont très gentils, très accueillants, c’est le plus grand pays du Maghreb, mais bien entendu il faut avoir une situation financière. Ce qui n’était pas le cas de Marwa qui a dix neuf ans, et qui, comme n’a pas passé le BAC ne peut ni travailler, ni continuer ses études. Donc une fois le Passeur présent, elle le paya avec l’argent dérobée, ce qui était très risqué. On ne peut pas dire que le Passeur était comme un père pour Marwa car il était ignoble, effroyable, et tellement violent. Ce fut la pire semaine de la vie de la jeune fille. D’abord, elle tomba gravement malade. Personne ne s’occupa d’elle et elle fut dans un état ignoble, détestable. Elle frôla réellement la mort. Son visage était, non seulement très pale mais aussi très sale. Le passeur ne faisait vraiment pas attention à elle. De plus, son hangar était très effrayant.  Et puis un jour, MIRACLE, elle était totalement guérie sans aucune séquelle. Marwa connut à présent la véritable valeur de la santé…   
  
                                                    Chapitre 4 :

                                                                                                                  8 Janvier 2011

A

près deux jours entiers de voyage, Marwa arriva enfin en Algérie, et trouva un travail dans un magasin de musique (sauf que cette fois, ce n’était pas celui de M. Atila),  il  se trouvait que M. Alami cherchait une assistante et que Marwa était la personne idéale. Tellement idéale qu’après moins d’une semaine, Marwa et Monsieur Alami furent mariés. Et puis après quelques années, ils fondèrent une famille. Marwa rendait très souvent visite à ses parents et elle leur donnait de l’argent. Elle eut même le courage d’avouer sa grave erreur à M. Atila  et même de le rembourser.


Ghita

Un récit de voyage de Tiznit (sur le modèle d'Amazigh)

CHAPITRE 1 :

Je rougis de jalousie. J’en ai marre de voir des gens réussir avec un grand sourire alors que d’autres comme moi sont toujours tristes et sans avenir. Aujourd’hui J’ai envie de prouver le contraire de ce que je pense, Soudain j’ai l’envie de m’embarquer dans une aventure qui me fera changer d’avis et qui me redonnera confiance en moi.

Bonjour, je m’appelle Rachid j’ai 21 ans et j’habite au Maroc dans un village assez pauvre nommé TIZNIT. Nous sommes assez nombreux dans la famille et je suis le plus grand de mes frères et sœurs. J’ai arrêté l’école en première année du lycée et là je travaille en tant qu’éboueur. Quand je termine de travailler, je vais chercher mes frères et sœurs à l’école puis je remonte vers la maison qui se trouve loin de tout, dans une région montagneuse. Juste après, je vais jouer au foot avec Zidane et Mounir que je considère comme mes frères.   Ma mère me demande de ne plus rester avec eux car elle prétend que c’est une mauvaise fréquentation.

CHAPITRE 2 :

J’en ai marre  de cette vie sans intérêt. En ce moment je me rappelle ce que j’ai enduré au passé, Je me rappelle entre autres des remarques de mes parents.
Ma mère n’arrêtait pas de me comparer au fils de sa copine et mon père au fils de son patron. Il me rappelait aussi que je ne servais à rien et que je ne gagnais pas un sous alors que, eux, se sacrifiaient pour moi mais qu’ils attendait quelque chose en retour. J’entends un klaxon puis j’aperçois une voiture qui arrive au loin. je dévisage sans arrêt le conducteur puis je vois Rayan, le neveu des voisins et c’est à ce moment...

CHAPITRE 3 :

Plusieurs jours plus tard, Rachid  rencontra Zidane puis il lui donna rendez vous près de l’épicier dans le quartier Chouka Ait Baha à 15h pour une chose de "très important". Arrivé, là-bas, Zidane et Mounir l’attendaient.
__Tu sais Rachid, dit Mounir, Zidane et moi, on a marre de cette ville et de cette vie sans intérêt. On a envie de respirer un peu.
__ Je ne comprends pas très bien ou vous voulez en venir ?
__Zidane expliqua, on veut fuir le Maroc pour aller en Espagne.
__Mais Qu’est ce que vous attendez de moi ?
__On voulait te proposez de venir avec nous ?

  Rachid demanda aux garçons de le laisser y penser. Après des jours de réflexions, après avoir vu le pour et le contre, il décida de voyager avec eux. Les garçons fixèrent un autre rendez-vous. L’occasion pour Rachid de leur annoncer la nouvelle. Pendant leur rencontre ils discutèrent longtemps puis ils décidèrent de commencer leur périple dans deux semaines, le temps de préparer leur voyage et de récolter quelques sous.
Rachid avait réuni toutes les économies qu’il cachait depuis le jour ou il avait commencé son travail et il avait réussi à récolter 800 dh en tout et pour tout. Après une semaine, ils se retrouvent devant la maison de Mounir prêts à prendre la route pour Tétouan.
Une fois dans le car, Rachid, ressentait de plus en plus l’angoisse et la peur mais il se rassura en se disant qu’il ne retournerait pas les mains vides et que sa famille sera pour une fois fière de lui.
Arrivés à Tétouan, et après les nombreux vomissements de Rachid à cause des routes sinueuses de cette région montagneuse, ils partirent chez l’ami de Zidane mais malheureusement il ne pouvait pas les héberger. Ils cherchèrent longtemps où dormir mais une seule solution se présentait ; celle de dormir dans la rue. Ils trouvèrent un garage et y mirent des couvertures. Ce n’était pas luxueux mais ça faisait l’affaire. Une fois dans leurs lits de fortune, Rachid pensait au passé, à sa mère, à son père et à ses frères et sœurs. À 7h du matin, après une nuit longue et froide, les garçons revinrent chez Mustafa, l’ami de Zidane. Celui-ci leur donna le numéro de quelqu’un qui les ferait embarquer.
Ils se précipitèrent vers une cabine téléphonique, composèrent le numéro. Le rendez-vous pris, ils allèrent à la Médina où les attendait Bouaza. Il leur donna des informations sur le déroulement du voyage et sur l’endroit de départ. Une fois la nuit arrivée, tous les clandestins se retrouvèrent sur la plage. Ils étaient environ quarante. Tout à coup, on voyait deux petites embarcations au loin arriver. Tous les clandestins se précipitèrent vers elles. Rachid, Mounir et Zidane rejoignirent la première. Ils étaient contents d’être tous les trois ensemble mais avaient peur de cet inconnu qui les attendait.


CHAPITRE 4 :

Dès que je pose les pieds sur le bateaux mon angoisse et ma peur sont de plus en plus forte. Je me sens seul. Les risques que la police nous attrape. Si c’est le cas,  ce sera la fin de ma vie et de ma liberté. Je vois tous les clandestins qui sont avec moi et me sens encore plus seul. Ils ont pratiquement tous déjà fait ce voyage. Ils sont tous habitués.
J'ai réussi à retrouver le sommeil que j'ai perdu depuis deux jours. Une courte accalmie, 15 minutes après, je me relève toujours sous la pleine lune, nous naviguons sans protections.
Pendant la traversée, je pense encore une fois à tout ce que j’ai laissé derrière moi, tout à coup, je sens quelques chose d’inhabituel dans ces dix-huit heures de bruit assourdissant des moteurs et des vagues. Je jette un coup d’œil et même de loin, je comprends que l’autre embarcation vient d’être interceptée par la guardia civil. Heureusement nous n’avons pas emprunté le même itinéraire. Je prie pour qu’ils ne disent pas qu’il y a une deuxième embarcation. Le passage que nous avons pris est beaucoup moins risqué mais malheureusement beaucoup plus long.

On approche petit à petit du territoire espagnol et les lumières deviennent de plus en plus précises. Désormais je suis sourd, je ne fais que voir cette terre qui devient de plus en plus proche. Je suis de plus en plus effrayé. Je ne sens plus rien.

On est arrivés. Personne ne semble vraiment surpris sauf moi peut-être. La peur, le froid, la faim l’épuisement mais au fond je suis l’homme le plus heureux. Je me sens libre plus que tout. J’ai posé le pied sur le territoire de la gloire et me voila enfin vainqueur.

Zineb

lundi 16 mars 2015

Le lit... Un ami !


Mon ami :

Mon lit, mon vieil ami, avec toi je vis,
Tu me portes chaque nuit,
Comme un ange tombé du ciel,
Avec tes bras doux comme miel.

Sur ton épaule, je pleurs, je ris,
Je m’envole tel un oiseau au dessus des nuages
Et je rêve de bonheur dans mon beau paysage.

Mon lit, mon meilleur ami,
Sur toi je déverse des tas d’ennuis,
Tu me souffles de l’énergie …

Mon lit, mon fidèle ami,
Le soir tu me tends les bras et me protège tendrement,
Comme un oiseau avec sa maman…

Meryem

Et si j'étais ... (sur le conditionnel)


Si j’étais … :

Si j’étais l’or,
Je me dédoublerais encore et encore,
Je serais sur la planète comme le sang dans le corps.

Mais si j’étais une plante,
Je serais une rose rouge attachante,
Et j’aurais des pétales bluffantes.

Si j’étais un animal,
Je serais un lion banal,
Ce ne serait pas festival !

Et si j’étais le temps …
Serais-je la pluie ou le vent ?

Toutes ces idées se bousculent dans ma tête,
Et on sait tous que cela n’est pas vrai …
Mais bon, laissez – moi rêver !


Meryem Ouhmidou

Amour... Un être qui chante


L’amour
L’amour ne cours pas
L’amour marche toujours
Il est là pour nous secourir
Tous les jours

Il tisse sa toile
Pour nous aveugler
Derrière son voile
Il est là pour nous tromper

L’amour peut être tranchant
Mais aussi mélodieux
Avec ses chants
Qui vont jusqu’au cieux 


Massin

Selon Omar, l'Amour est


                                                             L'amour
     
                                     L'amour, oh ce sentiment incontrôlable,
                                             Qui nous hante nuit et jour,

                                           Ça commence par un bonjour,
                                         Et l'on aimerait que ça dure toujours,

                                             La plupart du temps c'est court,
                                          Mais pas autant qu'un intercours,

                                        L'amour est un chemin sans détours,
                                              Et parfois même sans retours,
 
                                                L'amour est une bataille qui
                                               nécessite honneur et bravoure.



                 
                                                                                      .Omar KARAMI SENHAJI.

L'amour ... Un train qui passe !

L’amour


L’amour est comme un train,
Qui n’a pas de frein,
Ou sinon il prend du temps pour s’arrêter,
Pour que tu restes sur le quai.

Lorsque tu montes dans le train,
Parfois, tu redescends à l’arrêt prochain.
Ou sinon, tu continues ton chemin.

YASMINE