lundi 18 avril 2016

Malak tente de souligner le lien entre argumentation et exposition dans la première scène de L'École des Femmes.


En quoi l’échange entre les deux personnages lors de la première scène de cette pièce, construit-il une scène d’exposition ?

Nous allons voir dans un premier temps le thème du mariage abordé dans cette scène afin de voir par la suite l’argumentation qui y a été développée pour finalement conclure sur le rôle de cette scène d’exposition.


Premièrement, on retrouve dans cette première scène un champ lexical omniprésent, celui du mariage, on a ainsi «  la main » (v1), « mariage » (v11), ou encore « maris » (v22). Champs lexical associé à celui de la tromperie, on retrouve notamment les mots « front » et « cornes » (v. 11, 12, 26, 59, 112), en effet les cornes poussant sur le front caractérisent dans la culture populaire les maris trompés. Arnolphe apparaît ici comme un personnage obsédé par le cocuage, préférant ainsi prendre une femme dénuée d’esprit. De par des qualificatifs tels que « sotte » (v82) « d’une ignorance extrême » (v100), « stupide » (v103), ou encore « bête » (v108) le portrait de l’épouse idéale d’Arnolphe est dressé. Il ne prend pas ainsi le risque d’être cocufié, et son assurance est exprimée notamment de par l’utilisation d’une anaphore « Je sais les tours […] Et je sais » (v75, v85). De plus cet effet est accentué de par la répétition excessive du pronom personnel « je », « je crois » (v83), « je sais » (v85), « j’irai » (v87), « je prétends » (v95). Enfin, le présent de vérité générale renforce cette certitude. On a notamment «  Épouser une sotte, est pour n’être point sot » (v82), ou encore « Mais une femme habile est un mauvais présage » (v 84). L’intrigue est donc présentée, le thème abordé dans la pièce sera le mariage, une entreprise associée au cocuage. 
Deuxièmement, l’échange entre Arnolphe et Chrysalde, révèle une argumentation. Les deux amis développent en effet leurs avis sur le thème abordé, le mariage et la tromperie. Chrysalde insiste sur le fait que le mariage est synonyme de tromperie, que tromperie n’est que fruit du hasard et qu’à force de se moquer des maris trompé on en devient un. Son discours est construit avec le champ lexical de la peur, on retrouve notamment le verbe « craindre » (v. 4, 15, 46, 56), ou encore « faire trembler de peur » (v. 6), « téméraire » (v. 8) et « risquer » (v. 66). Arnolphe, soutient le fait qu’une femme sotte ne le trompera point. Il ne fait pas confiance à celles qui ont de l’esprit et raille des maris trompés. Il coupe la parole à son interlocuteur à maintes reprises, interruption exprimée par trois points de suspensions et qui affirme sa conviction en ses propos « Et que prétendez-vous qu’une sotte en un mot… » (v81) « L’esprit, et la beauté… », ou encore « ne peut.. » (v157). Le discours argumentatif est donc omniprésent, on est face à une confrontation d’opinions qui nous présente le thème principale de la pièce et ses personnages ainsi que leurs caractères.

Pour conclure, une scène d’exposition a pour triple but de présenter les personnages, l’intrigue et enfin susciter la curiosité du lecteur et du spectateur. Dans cette première scène de « L’école des femmes » de Molière, le discours argumentatif nous présente les personnages, incluant les personnages absents tel que la future femme d’Arnolphe. De plus, cette confrontation d’opinions nous annonce l’intrigue soit le mariage, et enfin suscite notre curiosité quant à la suite de la pièce. 
 Malak Rahal.  2de 5

samedi 2 avril 2016

Les élèves de la 6ème 1 ajoutent des chapitres au Petit prince de St Exupéry


Chapitre 15,5

Aussi simple qu'une rencontre.
Quand le petit prince arriva sur cette planète merveilleuse, magique et brillante, son envie de la découvrir augmenta. Il était très curieux et s’y promena longuement. Après avoir suivi un long chemin, fatigué, il décida de se reposer. Tout à coup, il entendit des bruits de sauts et des voix d’animaux. Il se demanda ce qui pouvait bien y avoir. Après une courte hésitation, il se leva et s’approcha de la source des bruits. Il vit alors des animaux merveilleux et une jeune fille qui jouaient ensemble. Avec envie, il partit se présenter et il leur demanda :
- Pourrais-je jouer avec vous ?
Elle répondit :
- Oui bien sûr. Et puis ils jouèrent ensemble toute la journée. Après un moment, le petit prince se rendit compte que le ciel commençait à tomber. Il dit alors :
- Bon, maintenant il est tard, je dois y  aller. La jeune remercia alors le petit prince de cette magnifique journée. Ils se saluèrent et le petit prince s’en alla à la recherche d’une autre planète.
CHBOUKI Rim 6ème 1

Chapitre 16,5


De l’hospitalité.
La huitième planète est celle du jardinier. C’est un homme qui adore la nature et qui possède toutes sortes de plantes. Il vit sur une planète verte comme un jardin. C’est la planète Verdure. Bien qu’il passe tout son temps à arroser ses plantes et à les traiter, il trouve que le temps passe à la vitesse de l’éclair. Mais il y a une chose dont il a horreur : c’est que quelqu’un lui touche une de ses plantations. Même la pelouse en fait partie. C’est pour cette raison que jusqu’à aujourd’hui, personne ne lui a rendue visite. L’arrivée du petit prince l’a étonné. Le jardinier ne l’a pas laissé faire un pas de plus, et lui dit :
- Que faites-vous là ? Je ne suis pas habitué à des visites imprévues !
Le petit prince répond :
- Je suis à la recherche d’un objet que personne ne possède et en même temps j’en profite pour visiter les planètes.
- Vous êtes sur la planète Verdure cher ami et il n’y a rien de rare ici. Puis-je vous raccompagner vers la sortie ?
- Mais en cherchant je peux bien trouver quelque chose d’intéressant.
- Savez mon ami que cela fait trente-cinq ans que j’habite ici et je n’ai jamais vu autre chose à part mes plantes, mais vous savez qu’il y a pleines d’autres planètes et astéroïdes que vous n’avez peut-être pas encore visité. Je vous invite à aller y jeter un coup d’œil. Vous trouverez sans doute ce que vous cherchez.
Le petit prince s’est senti un peu pourchassé. Il salue l’homme et quitte cette planète pour une autre.

ABAROUN  Ines 6°ème 1

Chapitre 17,5


Même pas peur !
Arrivé à une planète toute blanche et déserte où il n y avait rien, le petit prince n’avait personne à qui parler. On aurait cru être dans une boite toute blanche perdue au fond d’une armoire.
Cette planète était habitée par un fantôme tout blanc qui ne faisait pas peur.
Le petit prince fini par le rencontrer et lui dit :
- Bonjour, y a t’il quelqu’un ?
- Pouuuuuuuuuuuuu !!!!! Je suis un fantôme.
- Tu ne me fais pas peur ! Répondit le petit prince.
-Ohh ! Encore raté !!
- Qu’est ce qui est raté ?
- Encore raté !
- Qu’est ce qui est raté ? Répéta le petit prince qui ne renonçait jamais à une seule de ses questions.
- Je suis un fantôme qui ne fait pas peur. Je ne suis pas digne de mon nom !!
- Mais pourquoi veux-tu faire peur aux gens ?
- Parce que.
- Parce que quoi ? Demanda le petit prince.
- Parce que je suis un fantôme et l’objectif de tous les fantômes est de faire peur au gens.
- Bon alors je pars et je te conseille fortement de t’entrainer pour faire peur au prochain touriste !!
- Au revoir monsieur pouuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!

EL MSEFFER Yasmine 6ème 1