L’odyssée de Omar
Bonjour, je m’appelle Omar et j’ai 26 ans. Je vis au Maroc, à
Inezgane. J’ai une passion pour le football, j’me débrouille assez bien. J’y
joue toujours avec mes amis, mais je suis aussi un sans emploi comparé à mes 2 sœurs
et a mon frère qui eux, ont poursuivi leurs études. Je n’ai jamais vraiment aimé
l’école, donc, j’ai préféré l’arrêter au lycée mais mes parents n’étaient pas
du tout fiers. Ils me faisaient la morale à chaque fois qu’ils avaient
l’occasion.
Le dialogue
Je reviens à
la maison, essoufflé après avoir joué au foot toute la journée avec mes amis,
quand soudain, ma mère me cri :
- Enfin revenu
Omar, il est 23 h ! Pourquoi toujours faire ça ! Chaque fois tu
reviens sale, la nuit, à me jeter tous tes vêtements à laver puis tu vas dormir.
Je
réponds :
- Oui oui,
je sais …
Elle
répond :
- Mais oui, bien, sur toi, tu sais toujours
tout, hein ? Peut être pour ça que tu n’as jamais voulu poursuivre tes
études. Pourquoi tu n’es pas comme tes sœurs et ton frère qui eux, pensent à moi
et, veillent à ma bonne santé. Ils sont ma fierté alors que toi !
TU NE SERS À RIEN !!!
Je réponds
énervé :
- Arrête de me
comparer ! Je suis comme je suis ! T’es toujours négative, je vis ma
vie comme je veux maintenant LA-CH-E-MOI !!!!
Elle
répond :
- Tu as 26
ans et tu es toujours dépendant de nous, alors, il faut suivre les règles de la
maison dorénavant .Tu rentreras toujours tôt et tu laveras tes vêtements
toi-même.
- Mais... Mais
maman, j’ai 26 ans, je ne suis plus petit !
- C’est vrai,
tu as 26 ans, tu es un homme, comporte-toi comme tel
Je rentre dans
ma chambre et je réfléchis à ce qu’elle ma dit et je décide de partir de la maison.
Je me souviens
de mon amis Hmed qui est partit en Italie et j’irai lui demander des contacts
pour mon grand et long voyage
DEPART
Après avoir appelé Hmed, ce dernier lui donna le numéro d’un
passeur très cher et donc il ne l’appela pas. Autre problème, il se trouve qu’Inezgane
est au sud du Maroc alors qu’il voulait
aller à Tanger pour prendre le bateau mais qui se trouve au nord du Maroc.
Heureusement, il s’était rappelé que,
quand il était petit à Mohammedia lors d’une sortie scolaire, il avait appris à
construire un bateau. Il décida donc de l’utiliser pour aller en Italie.
Il avait pensé aussi à ses amis, qui eux aussi, voulaient
migrer en Italie et alla les chercher. Othmane, Adam, Mohammed Ali, Ali, Abd El
Moughit et Aissa. Il les réunit et commencèrent la route et heureusement,
Adam avait volé de l’argent à ses parents. Sympa, Il offrit des billets de bus
à tout le monde.
Arrivés au bus, il n’y avait pas assez de place pour Ali et
Mohamed Ali. Ils rentrèrent donc chez eux. Ils ne restaient que 5 personnes. Un
problème ne vient jamais seul, après 100 Km, le bus tomba en panne. Ils
oublièrent aussi la barque mais heureusement que Ali et Mohammed Ali la
ramenèrent après les avoir suivi grâce à un taxi. Après une courte réflexion,
ils avaient décidé de ne pas rentrer chez eux. Ils continuèrent depuis Larache la
route à pied. Ils crevèrent de faim et de soif
mais ils réussirent à arriver. Adam, monsieur billet cadeau, avait
encore un peu d’argent et ils avaient acheté à manger. Ils étaient enfin réunis.
Nous posâmes le bateau sur l’eau. Ils grimpèrent tous.
LE VOYAGE
Le bateau avança 10 Km quand Adam vomit. Il avait le mal de
mer. Pire, c’était un gros problème arrivés au 50ème Km :
- Attendez les
mecs, je rêve ou … IL Y A DES
REQUINS !!!!
Nous étions paniqués et heureusement j’eus le reflexe de
prendre la rame et de viser. À force de taper, ils finirent par partir. Nous
étions tous content mais soudain UN REQUIN SURGIT DE L’EAU ET DEVORA une partie du bateau.
Le bateau commença à chavirer. Nous étions en larme de peur
que le requin nous mange quand Abd El Moughit dit :
- Nous devons continuer le voyage avec nos propres moyens.
Nous étions tous affamés et malades. Nous soufrions tous. Aissa dit :
Nous étions tous affamés et malades. Nous soufrions tous. Aissa dit :
- J’en peux plus. Je suis malade. J’ai faim. J’ai soif. J’ai
sommeil et j’ai peur que les requins attaquent encore une autre fois. On peut
faire quoi là ????!
Ali dit :
- Vous croyez vraiment qu’on va s’en sortir ?????
Je répondis très déterminé :
- Bien sûr qu’on va s’en sortir. On résiste encore un peu de temps, je crois qu’on y est presque !
Mohammed Ali dit :
- T’inquiète pas. On va tous s’en sortir. Vous pouvez dormir,
j’prends la garde maintenant.
Pendant notre sommeil, Mohammed Ali nous réveilla une fois parce
qu’il avait cru que nous étions perdus.
QUAND
SOUDAIN NOUS APERÇUMES LA TERRE !!!!
Nous étions surexcités de voir la terre. Nous criâmes de joie.
Ça faisait tellement longtemps que nous attendions cet instant. Malheureusement,
le rêve est un court instant. Au moment au nous posâmes les pieds sur terre,
nous courûmes à une grande vitesse, vers un restaurant. Après avoir été ravitaillés,
nous allâmes composer notre équipe de foot dont nous avions toujours rêvé. Nous
étions la meilleure équipe de l’Italie et nous étions mondialement connus et riche.
Nous avons gagné une infinité de match. Nous étions les champions. À chaque
fois que nous pensions à nos parents, on leur envoyait beaucoup d’argent et
quand nous rentrâmes à la maison, mes parents étaient très fiers de ce que
j’étais devenu. Mon retour les rendait encore plus heureux. Mon frère qui était
resté et avait eu son bac était jaloux de mon succès mondial. Nous avions été la
fierté de tout le Maroc.