samedi 15 novembre 2014

une tromperie ... un fabliau

Odile,
Odette et Odote

Il m’est venu l’envie de vous narrer mon histoire favorite, alors vous voulez l’écouter…allez je commence.

Il était une fois un prince et une princesse qui se marièrent et eurent une fille et trois garçon… Non je plaisante ! Voici ma vraie histoire. Humm... Ça commençait par quoi déjà… Jadis non il était une fois non plus… Ah oui c’est bon j’ai trouvé, c’est l’histoire d’une jeune fille qui ne savait pas tenir ça langue et qui se nommait Odette. Son père nommé Odote était décédé et sa mère Odile n’était rien de plus qu’une boulangère au salaire misérable. Certes son pain était bon et se vendait à trois deniers ce qui était déjà assez bien, mais la farine était plutôt chère et elle essayait de l’économiser le plus possible. 

Un jour elle n’eut plus de farine et plus d’argent aussi d’ailleurs, alors elle demanda à sa fille d’aller lui chercher de la terre, vous vous en doutez bien c’était pour remplacer la farine. Sachant que sa fille ne savait pas tenir sa langue. La veuve ne lui dit pas pourquoi elle voulait de la terre. Et, en plus d’être trop bavarde, elle était trop curieuse et donc à force de demander pourquoi, Odile fini par lui dire ce qu’elle ignorait. La boulangère fit son  pain à base de terre et se coucha. Le lendemain les clients n’y virent que du feu jusqu'à ce que Odette s’exclama devant tout le monde « mère veux-tu-de la terre pour faire ton pain comme hier ? ». C’est là que certains clients comprirent enfin pourquoi plus ils mâchaient plus ça avait le goût de la boue. La pauvre femme fut humiliée insultée et traitée de larron. Odile était folle de rage et pour punir sa fille elle lui ordonna de rester dans une chambre pendant un mois avec, pour subsister, rien de plus que le pain fait à base de terre et de l’eau. 

Au bout de deux semaines la mère eut pitié de sa pauvre fille et releva sa punition. Un jour de marché, Odette et Odile allèrent faire des achats. A un moment la fille vit ses amies et alla les saluer. Elles discutèrent longtemps de ce qui c’était passer le jour ou Odile voulue faire son pain a base de terre. Mais malheureusement Odette dit aussi à ses copines quelle était sa punition. Cette information circula dans tout le village mais à chaque fois que quelqu’un voulait en parler il en rajouter un peu. Vous voulez savoir ce qu’est devenue la punition…et bien c’était que la pauvre fille devait rester enfermée six mois dans une chambre sombre et effrayante avec rien à manger et en plus sa langue devait être coupée ! La boulangère ou plutôt l’ex boulangère fut humiliée une seconde fois et cette fois elle fut traitée de sans-cœur alors la punition fut encore pire. Odette avait été chassée de la maison. Plus tard, la mère s’ennuya de sa fille unique et alla la chercha maintes fois mais en vain. 

Plusieurs années après, devenue mariée et mère d'une fille qu’elle avait nommée Odile, Odette vint voir sa mère. Elles furent si contentes toutes les deux, que si vous les aviez vues vous en auriez eu les larmes aux yeux ! Peu de temps après Odette repartit chez elle. Mais il lui arriva le même problème du pain à base de terre, par contre elle ne donna pas de punition à sa fille et alla demander conseil à sa mère. Je vais vous dire mots à mots ce qu’elle lui dit : « ma fille, ma chère fille adorée, j’aurais aimé avoir été aussi sage que toi, j’étais la mère la plus triste au  monde après ton départ. » a-t-elle dit en pleurant, « Tu es venue pour que je te conseille et bien voilà, tout le monde à le droit de faire des erreurs, alors apprends à pardonner et aime ta fille et protège-la comme la prunelle de tes yeux, oh, et aussi si tu a besoin d’argent ce n’est pas la peine de tricher, tu n’y gagnera rien, au contraire tu perdras la confiance de tout le monde et rendras des pauvres personnes malades»

Voila, j’ai fini. Avouez... la fin était alarmante.  
J’ai un aveu à vous faire... Odette c’est moi !  


Par Aya Boukaîdi Laghzaoui

5ème3       

vendredi 14 novembre 2014

et un autre fabliau

L’envie m’est venue de vous raconter l’histoire d’un vilain fortuné, qui faisait les marchés à Arras. Si vous voulez l’entendre, écoutez-moi.

            Le vilain se nommait Gilbert. Il se rendit un jour au marché alors qu’il s’était cherché querelle avec sa dame. Il remarqua une merveille de drap, pourpre et azur, qui mesurait dix aunes. Il voulait se l’approprier mais le vendeur lui expliqua qu’il était d’une très grande valeur et que son montant revenait à cent deniers. Malgré son prix, le gentilhomme l’acheta pour l’offrir à sa dame.
De retour chez lui, sa femme l’accueillit en lui demandant :
- Que portes-tu sur tes épaules ?
- C’est un drap très rare que j’ai acheté au marché 
- Pour combien
- Pour cent deniers
- Pauvre imbécile ! je possède déjà le même que j’ai acheté pour presque rien !
Le soir, Gilbert se rendit au gué du village pour se défaire de ce maudit drap qui était la cause de tous ses malheurs. Mais, plus il se rapprochait, plus il entendait un hurlement. Une fois sur le pont, il se pencha et aperçut le larron,  qui l’avait truandé, suspendu entre eau et pont.
Gilbert s’avait que si le larron lâchait, il serait la victime d’une malemort. Mais il avait une idée en tête et lui dit :
- Alors, la forme !
- Je t’en supplie, soit miséricorde de moi, je t’implore,  aide moi !
- Tu sais, je suis pressé. Je n’ai pas le temps pour t’aider.
- Te payes-tu ma tête !
- Tu l’as bien fait toi. Tu n’es pas d’accord
- Tu sais que si je lâche, je meurs.
- Oui mais… il fait nuit et la seule chose que je puis faire, c’est me reposer.
- Je t’en supplie !
- J’ai une idée. Je puis te lancer le drap que tu m’as fait vendre, à condition que tu me rembourses.
- Non !
- Alors je te laisse ici, seul, pendant la nuit, étirer tes muscles et admirer la fraicheur…
- D’ACCORD D’ACCORD !
Alors Gilbert lui lança le drap.
 Il réplica :
- Ce drap est plus rigide que ce que je pensais. Il supporte tout votre poids ! C’est impressionnant.
- TIRE !!!
Mais Gilbert pris tous son temps pour le faire remonter. Il sifflait, chantait pour énerver le plus possible le larron.
Une fois les pieds sur terre, ce dernier remboursa Gilbert. Il lui répondit :
- Ça t’apprendra à tromper les gens.



Ici se termine mon histoire. J’espère que vous avez appris aujourd’hui que la force du mensonge ne sauve pas de toutes les situations.

Par Amina 
5 ème 3

toujours aux origines du monde

                                    Les hiboux nocturnes.
             Aux origines du monde, les hiboux vivaient le jour. Ils vivaient dans une forêt et profitaient de la chaleur du soleil. Ils étaient heureux.
                Un beau matin alors que le soleil se levait, un hibou quitta son nid pour voler à travers les arbres. Il était tellement heureux qu’il vola si haut et si loin qu’il se rapprocha du soleil. Désormais L’oiseau voulait s’approcher de cette grosse boule de feu qui le fascinait. Malgré la chaleur et la fatigue, il persistait dans son vol, inconscient du danger qui l’attendait. Il s’approcha du soleil et se brula les ailes.

            Depuis ce jour, les hiboux ont tellement peur du soleil qu’ils n’osent se montrer en plein jour .C’est depuis ce temps là que les hiboux sont des oiseaux nocturnes.

                                                      par Driss
                                                           6è 3

6 ème